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L'univers d'Ulfin

Un voyage dans un monde contemporain et de légende.

Les nymphes

Les nymphes

Je longe depuis plusieurs jours cette rivière qui m'apporte calme, sérénité et fraicheur, les paysages l'entourant sont sources à la rêverie. Je décide de m'arrêter dans les gorges que le cours d'eau a mis des millénaires à creuser. J'installe mon campement de fortune au pied de ce chêne majestueux. Cette arbre au tronc dont je ne peux faire le tour avec mes bras pour l'enlacer. Je ne suis même pas sur qu'à trois main dans la main nous arrivions à faire le tour. Il en a vu depuis le temps qu'il est là majestueux trônant au cœur des gorges.

Après un repas frugal fait des plantes que j'ai pu ramasser dans la journée, je m'allonge dans les hautes herbes, je me laisse bercer par le bruit du vent dans les feuilles du chêne qui avec le bruit de l'eau crée une douce mélodie.

Mon esprit se laisse porter. Le monde du petit peuple surgit alors que je ne m'y attendais pas. Des nymphes de la rivière dansent au dessus de l'eau dans les gouttes qu'elles soulèvent avec leurs grandes robes. Leur ballet est tout en légèreté, il est douceur, je ne me lasse pas de les regarder. Tandis qu'elles dansent de l'autre coté de la rive, assis sur une souche cinq korrigans ont sorti leurs instruments, flutes, tambourins, harpes et clochettes ils se mettent à jouer pour accompagner les danseuses. Se sont eux qui jouent en fonction du rythme des danses des nymphes.Ils ne font qu'un. Je ne sais combien de temps je suis resté à les observer quand au dessus de moi dans les branches du chêne qui m'abrite une voix grave mais égalant la douceur des nymphes et de la musique des korrigans, la voie du Nemi résonne pour ne faire qu'un . Les trois être si différents de trois mondes ne font qu'un et j'ai la chance d'être parmi eux. Je profite de ce moment magique.

Je suis ailleurs dans un autre monde. Quand je me réveille la lune est à son plus haut point dans le ciel. Je sais que je n'ai pas rêvé, face à moi un rayon de lune éclair la souche où les korrigans tout à l"heure, un deuxième élcaire la rivière là où les nymphes dansaient, alors que derrière moi je perçoit l"Esprit de l'Arbre.

Le sommeil me gagne de nouveau, au petit matin, je m'abreuve à la rivière en la remerciant du spectacle qu'elle m'a offert.

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