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L'univers d'Ulfin

Un voyage dans un monde contemporain et de légende.

Fulnula le fou

La vie d’antan reprenait à Laurath, sorciers, guérisseuses se cachaient de moins en moins une fleur d’euphorbe à la boutonnière de leur tunique signifiait ce qu’il était, en laissant croire à une coquetterie. Un code couleur était ainsi né, le bleu pour les artistes, le vert pour sorciers et guérisseurs, le jaune pour les mages, le rouge pour les prêtres des dieux. Gurlonn avait à l’origine de la rébellion sans en être consciente elle avait donné un élan à cette population qui n’en pouvait plus de vivre sans magie, sans amusement sous la dictature d’un homme qui leur faisait payer son désamour de la ville. Les rites anciens avaient retrouvé leurs places dans les foyers des Laurathiens, les prêtres célébraient des cérémonies dans la forêt au sud de la ville à l’abri des regards de la milice et des veilleurs. La magie retrouvait également petit à petit sa place, certains conseillers de Fulnula venaient consulter les guérisseuses pour se soigner.

 

Fulnula le Fou faisait les cent pas dans le bureau du conseil, ses capitaines étaient tous présents la tête baissé aucun n’osaient parler. La rage l’envahissait, il détruisait tout ce qui lui passait sous la main, il frappait dans les murs, rien ni personne ne pouvait l’arrêter lorsqu’il était ainsi. Ses capitaines ne bougeaient plus, ne réagissaient pas, ils attendaient l’ordre de sortir de la pièce, si l’un d’eux avaient réagi ils auraient été le défouloir de l’empereur, il l’aurait frappé jusqu’à la mort sans que cela n’amenuise sa colère. Le déclanchement de cette furie avait été le rapport du capitaine de la garnison surveillant les banques. Il ne savait pas annoncer la nouvelle sachant ce que cela déclencherait. La guilde Ein Mire avait pénétré dans les réserves de la ville pour dérober cette fois la solde des conseillers de Fulnula. Cela avait été le vol de trop, il ne pourrait plus prendre dans la réserve personnelle, avec tous ces vols elle était vide.

  • « Messieurs vous êtes des incapables, comment de simple paysans peuvent nous voler. Rassembler toutes les hommes disponibles et recherchez moi ces voleurs, attrapezles-moi, pendez-les-moi massacrez les moi. Larath m’appartient, j’en suis le maître. Prenez tout ce qu’il y a de valeur chez ces moins que rien, ils vont payer, si cette maudite ville doit être rasée, rasez-la » avait hurlé Fulnula rouge de colère.
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