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L'univers d'Ulfin

Un voyage dans un monde contemporain et de légende.

La grande Bête

La grande Bête

Au cours de mes pérégrinations, mes pas m'ont conduits à l'abbatiale de Paimpont, en ces terres de mythes et de traditions. L'anneau au doigt que la Neige m'avait donné se mit à vibrer et s'éclairer d'une lumière d'or plus je m'approchais de l'édifice. Une fois à l'intérieur, la sensation que mon corps ne m'appartenait plus devenait de plus en plus forte, je dus m’asseoir. A l'instant même où je fut assis, je me sentis flotter dans les airs alors que mon corps restait là sur ce banc.

En une fraction de seconde je me retrouvais dans la même abbatiale mais à l'époque du Roi Arthur. Nous sommes à l’équinoxe d'Automne , le roi et sa cours célèbrent la messe. Je peux tout observer et me déplacer au milieu des chevalier sans que l'on me voit.

La grande Bête

Ils se préparent à regagner le château de La Courbe, tout en distribuant l’aumône aux pauvres. En entrant dans la grande salle du donjon, la table est dressée, les écuelles et hanaps sont disposés sur les plus belles nappes du château. Les aiguières sont prêtes pour les ablutions, impossible de passer à table sans se rafraîchir les mains et le visage de cette eau parfumée de rose et de lilas. Tous attendent le signal des musiciens qui doivent jouer des chalémies pour corner l'eau. Rien ne se passe. Le repas est retenu de ce fait en cuisine.

La grande Bête

Le sénéchal d'Arthur Kay s'impatiente un peu plus que les autres: "Seigneur, n'est il point l'heure de nous sustenter ?"

Le Roi le réprimandant: " Kay, mon ami, mon frère que de paroles brutales ! Vous êtes encore une fois discourtois. Vous savez que je suis le gardien des coutumes et de nos traditions, l'usage de la Table Ronde veut qu'il nous advienne une belle histoire avant de passer à table. Alors nous attendrons qu'il en soit ainsi."

Les chevaliers devisent, rient entre eux sauf Kay qui boude seul dans son coin, mais toujours pas de belle histoire.

La grande Bête

Arthur décide de congédier les troubadours, se lève et déclare: " Que l'on m'apporte mon épée et que mon écuyer Ulfin selle mon cheval. L'aventure ne vient pas à nous alors allons à elle."

Toute l'assemblée se lève applaudit parle fort pour approuver la décision du Roi.

Dés l'instant où le roi Arthur a prononcé mon nom me voila dans le corps de son écuyer. Je m'active à préparer son cheval, une fois harnaché paré ainsi que le mien je vais l'attendre à la porte du donjon. Il arrive monte sur son fidèle destrier et rejoint ses chevaliers qui l'attendent aux pieds des remparts.

Nous prenons le chemin en direction de la forêt de Brocéliande, je ne quitte pas le Roi des yeux prêt à être à ses côté si il a besoin. Au cœur de la forêt Arthur lève la main et fait signe de s'arrêter.

"Gauvain, mon neveu il me semble entendre des cris, quelqu'un appelle et je vais voir ce qu'il est est avec mon écuyer. Attendez moi ici."

La grande Bête

C'est ainsi que me voilà seul avec le légendaire Roi Arthur, au détour du sentier nous découvrons un petit vallon traversé par une rivière avec sur sa rive droite un moulin dont les ailes sont immobiles. Nous avançons, une jeune paysanne est assise dans l'herbe, elle pleure, s'arrache les cheveux, se tord les mains.

Arthur me demande d'aller voir ce qui la chagrine à se point. Ses cris m'abasourdissent:

"Ecuyer aidez moi vous et votre seigneur, une terrible bête comme personne n'en à jamais vu est entrée dans mon moulin et dévore mon blé ainsi que celui que l'on m'a confié pour le moudre."

Je m'empresse de rapporter les paroles de la paysanne au Roi, qui aussitôt saute de cheval, me tend les rennes et se précipite de sa démarche de guerrier vers le moulin, il est enveloppé d'une lumière vive, il à sorti Excalibur de son baudrier.

Face à lui une bête mesurant 3 fois la taille d'un taureau au pelage roux luisant, qu'on le croirait rouge. Arthur l'interpelle, l'animal ne réagit pas il continue de manger le blé. L'animal est totalement placide, Arthur rengaine Excalibur, L'animal le regarde de son regard noir, sur son front 3 cornes d'or. Arthur décide d'en saisir deux pour le faire reculer, rien ne peux faire reculer la bête. En voulant asséner un coup de poing à l'animal Arthur se rend compte que ses mains sont collés aux cornes impossible de s'en arracher. A L'instant même la bête détale vers l' ancien oppidum, je les suis pour essayer de secourir le roi. En arrivant sur les lieu Arthur est suspendu dans le vide accroché aux cornes. Quoi faire tuer la bête? Non sinon c'est la mort du roi ils chuterons tous les deux 30 mètres plus bas. Ils se fixent du regard et soudain Arthur éclate de rire. C'est le moment que choisit le taureau pour reculer et relâcher le Roi, qui ne peux s’arrêter de rire. Un écran de fumée surgit de nul part et quand il est dissipé la bête à disparu, à la place un homme en blanc portant barbe et cheveux longs. Je m'approchais pour aider Arthur et j'entendis l'homme en blanc dire:"Artus va conter cette histoire à tes chevaliers en regagnant le château surtout n'omet rien!"

"Myrdhin je ni manquerais pas, mais que cette mise en scène m'a enchanté."

Sur le chemin du retour Arthur raconta son aventure, alors que le Roi et ses chevaliers allaient dans la grande salle du donjon je rentrais les chevaux à l'écurie, et revins sur le banc où toute l'histoire débuta comme si rien ne s'était passé.

Libre interprétation de "La Grande Bête aux cornes d'Or" tiré du livre "Contes et Légendes de Brocéliande."

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