Rozenn Illiano

Il y a quelques semaines je découvrais "Le phare au corbeau" de Rozenn Illiano. Je l'ai contacté pour lui proposer un petit entretien, Rozenn a gentiment accepté.

- Rozenn peux tu te présenter en trois phrases ?

Je m'appelle Rozenn. Je fabrique des trucs et écris des histoires. Ou l'inverse.

- Comment t’est venue l'envie d'écrire?

J'ai toujours eu envie de raconter des histoires, peu importe comment : quand j'étais petite, je le faisais déjà avec mes Barbie et mes Lego. Avec le temps, et comme il y a toujours eu des livres à la maison, j'ai voulu écrire mes propres histoires. C'est venu tard, quand j'étais adolescente. J'ai même laissé tomber pour me consacrer au dessin et à l'illustration, avant de reprendre sérieusement il y a trois ou quatre ans seulement.

- Pourquoi l'univers de l’ésotérisme pour ton dernier ouvrage "Le phare au corbeau"?

Le Phare au Corbeau s'inscrit dans un univers plus vaste, pour lequel j'ai déjà écrit plusieurs romans (qui sont auto-édités), et qui se concentre sur une population de sorciers et de sorcières qui vivent dans notre monde et à notre époque. Ces gens possèdent tous des pouvoirs différents, et certains d'entre eux s'appuient sur des croyances, des magies et des techniques ancestrales aussi diverses et variées que les prières catholiques, le hoodoo, la magie des anges… Le Phare raconte donc l'histoire de deux de ces sorciers, à la fois différents et complémentaires ; je voulais montrer comment chacun gère sa propre magie et ses propres croyances, et comment cette magie et ces croyances imprègnent leur vie.

- Quel personnage te correspondrait le plus? Et pourquoi

Dans le Phare au Corbeau, c'est Agathe qui me correspond le plus, tout simplement parce que je l'ai créée pour verbaliser certaines choses. Agathe souffre d'un énorme syndrome de l'imposteur… ce qui est aussi mon cas ! J'ai écrit le Phare au Corbeau pour tenter d'exorciser (c'est bien le mot) mon propre syndrome de l'imposteur, pour me prouver que j'étais capable de proposer un roman à une maison d'édition. C'est exactement ce que fait Agathe dans le roman : elle galère, elle ne se sent pas légitime à occuper la place qu'elle occupe, mais elle fonce malgré tout.

- Le ou les auteurs qui t'inspirent ?

Erin Morgenstern, Stephen King, Estelle Faye, Mathieu Gaborit, Poppy Z. Brite...

- Tu écris dans le silence ou en musique? Si musique laquelle en un titre

Le silence m'angoisse, alors j'écris obligatoirement en musique. Le titre qui tourne le plus souvent dans mes oreilles est Lights d'Archive (en particulier pour toutes les scènes d'exorcisme du Phare au Corbeau).

- Des nouveaux projets d'écriture ?

Des tas, toujours, en permanence ! Actuellement, je travaille sur deux projets : une campagne Ulule pour publier Midnight City, un roman qui me tient à cœur et auquel je veux offrir une belle édition. Il raconte l'histoire d'un écrivain à succès qui a perdu l'inspiration, et a l'originalité de n'avoir existé qu'en un seul exemplaire, qui devait être transmis de main en main pour être lu.

Le second projet, c'est Sinteval, un roman de post-apo avec des vampires. Je suis en train de le corriger, pour l'auto-éditer en fin d'année.

- Où peut on te rencontrer pour avoir une dédicace et te rencontrer ?

Une date est prévue à Paris, vraisemblablement en novembre, mais tout n'a pas été confirmé pour l'instant.

Si vous souhaiter vous procurer ses romans c'est ici ou sur la photo de ses ouvrages.