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L'univers d'Ulfin

Un voyage dans un monde contemporain et de légende.

Câd Goddeu

Câd Goddeu

Le Câd Goddeu qui se traduit par "Le Combat des Arbres" que se livra Arawn roi d'Annwm "le Lieu Sans Fond" et les deux fils de Dôn, Gwydion et Amathaon. Ce combat fut occasionné par un vanneau, un chevreuil blanc et un petit chien d'Annwn. Le récit de ce combat peut être lu dans le Roman de Taliésin, sous la forme d'un groupe de poèmes alignés bout à bout dont les vers semblent aussi dénué de sens car ils sont mélangés.

Je vous fais grâce de l'enchainement des vers qui je vous le confirme sont guère compréhensible. Il y a un rythme tel une ballade, une énergie qui s'en dégage à la lecture, mais un travail à le déchiffrer, l’interpréter sachant que l'interprétation la retranscription qui en est faite n'en est qu'une parmi tant d'autre. Je pense que c'est ce qu'à voulu l'auteur en écrivant ces vers.

Câd Goddeu

Je vous propose l’interprétation qu'en à fait Robert Grave.

De mon siège à Fefyneld la cité solide,

J'observais arbres et végétaux passer d'un pas rapides.

Voyageurs épouvantés et guerriers surpris

Croyaient voir ressuscités Gwydion et ses conflits.

A l'attache de ma langue un combat s'engage;

Par-derrière ma tête, un autre fait rage.

L'aune se jette en la bagarre. Il est au premier rang.

Mais le saule et le sorbier sont bien plus prudents

comme un fort inexpugnable le vieux houx vert sombre

Lacère les mains rougies de coups de griffe sans nombres.

L'infanterie du chêne ébranle la terre et les cieux

Le "vaillant gardien de la porte" est célèbre en tous lieux.

L'ajonc magnifique combat tout près du jeune lierre.

L'arbitre était le noisetier en ce temps de sorcière.

Le bouleau, pourtant fier, prit lentement sa place.

Non pas qu'il fut couard, mais de trop noble race.

La bruyère consolait les soldats à bout,

Surtout les grands peupliers brisés de partout.

Leur troupe au champ de bataille crut faire nauffrage

Tant y creusa de trouées l'ennemi sauvage.

O rois j'exalte la vigne, son emportement.

Les ormes étaient ses pages partout la suivant.

Troènes et chèvrefeuille s'attardent ensemble.

Peu coutumier des faits d'armes le joli pin tremble.

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