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L'univers d'Ulfin

Un voyage dans un monde contemporain et de légende.

L'assaut

Photo: @Contoutos Atrebates

Nos carnyx sonnèrent le départ de l'offensive, leurs sons si caractéristiques retentissaient dans toute la vallée. Avec le chef de clan,  nous bondîmes en premier de derrière les ronciers qui nous dissimulaient. Nous avions réussi notre effet de surprise qui fut accentué lorsque du talus, face à nous, jaillirent deux de nos guerriers les plus aguerris avec à leur suite l'autre partie de nos combattants. Ils empêchaient toutes retraites alors que nous leurs coupâmes la route. Nos frères et sœurs d'armes se jetèrent corps et âmes dans la mêlée brandissant leurs épées, leurs lances et se protégeant des jets des frondeurs ennemis derrière leurs boucliers. La stupeur passée, l’adversaire se mit en formation de combat malgré nos rôdeurs restés en retrait pour les harceler de leurs flèches.

Photo: @Contoutos Atrebate

Le choc de la mêlée, le fracas du métal s'entrechoquant couvrirent le son de nos cris. Nos umbos percutaient violemment les scuta des légionnaires romains, certains de leurs boucliers cédèrent face à notre détermination provoquant ainsi une ouverture dans leurs défenses. Mon bouclier au bras gauche, je repoussais tous ceux qui s'approchaient créant une ouverture pour trancher avec mon glaive. J'avais toujours préféré le glaive à l'épée que je trouvais plus maniable. Je jetais régulièrement un œil sur notre chef qui lui avait dans une main une épée longue et dans l'autre son glaive. Il tranchait tout ce qui était à la portée du fil de sa lame alors qu'avec de son glaive il parait les attaques.  Il passait sous les lames pour blesser mortellement l'ennemi, j'étais admiratif de sa dextérité. Cette façon qu'il avait de manier ses deux lames.. Nos rôdeurs veillaient sur lui et tiraient leurs flèches quand il le fallait. Le sanglier blanc chargeait tous ceux qui approchaient de son maître, comme à son habitude, ils faisaient un carnage dans les rangs ennemis.


    Une pluie fine s'invita rendant le terrain encore plus glissant qu'il n'était par le sang qui ruisselait sur le sentier. Nos troupes s'éparpillèrent sur le champ de bataille par manque d'expérience. Avec mon chef nous dûmes nous rapprocher l'un de l'autre nous protégeant mutuellement, il ordonna de sonner une fois l'olifant ce qui signifiait pour nous l'appel au regroupement. D'une seule voix, nous lançâmes :

" DERRIERE NOUS. NE FAIBLISSONS PAS."

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